Le 19 janvier 2022, nous avons rencontré Julien Bourguignolle et Quentin Raffaillac-Desfosse, conducteurs de travaux chez Viafrance Normandie. Filiale du groupe Eurovia, qui compte 43 000 collaborateurs, cette entreprise est spécialisée dans les travaux de voiries et d’assainissement.
L’agence normande travaille sur tous types de travaux de VRD (voiries et réseaux divers). Que ce soit du noir (enrobés), du blanc (génie civil) ou de l’assainissement. Sur les marchés d’entretien pour les agglomérations “il y a beaucoup de prestations répétitives” témoigne Julien. C’est difficile de planifier l’intervention des équipes, et de suivre les chantiers sans forcément aller sur place. Sur des petites affaires, l’équation économique n’est pas facile : la société de travaux doit faire la DICT, demander les arrêtés de voirie, et produire un attachement, mais les conducteurs de travaux n’ont simplement pas assez de temps dans leur journée pour assurer ce suivi.
“On a essayé le logiciel Mind Maps de Google pour prévoir les tournées des chefs de chantier” continue Julien. Mais le logiciel grand public n’est pas pensé pour les métiers de l’agence : l’interface est ludique mais il n’est pas possible d’en extraire des rapports, ni de partager l’avancement avec la maitrise d’oeuvre.
👉 Voir comment certains clients utilisent Kraaft sur leurs baux d’entretien de voiries.
Viafrance Normandie a également commencé l’été dernier un chantier de réhabilitation d'une ancienne raffinerie dans le 76. Sur ces types de chantier de plusieurs mois, le suivi demandé par la maitrise d’oeuvre “est relativement pointu (...) On nous demande l'établissement des jalons, des points d'arrêts, et communiquer de façon réactive” ajoute Julien.
Mais l’enjeu reste l’adoption des nouveaux outils par les chefs de chantier. Sans leur adhésion, il est impossible de valoriser les travaux supplémentaires, et de se conformer aux nouvelles règlementations sur le balisage, le marquage piquetage ou la validation des rapports photos. Là encore, ils ont suffisamment de travail pour ne pas devenir des informaticiens ! “Et les téléphones ne sont pas forcément adaptés à une navigation rapide” complète Julien.
“J’avoue que c'est surprenant, il y a des chefs avec qui ça passe très bien alors que je m'attendais à ce que ça ne passe pas du tout” commence Quentin. Kraaft propose une application mobile proche de WhatsApp, qui permet de créer une conversation par chantier. On peut remonter de l’information simplement : photos, vidéos, notes vocales, points GPS. Et valider des points d’arrêts, déclarer des aléas, ou partager des rapports au client directement depuis la messagerie.
“J'ai découvert Kraaft par Julien qui s’en est servi sur un de ses gros chantiers, et je me suis tout de suite dit que ça pouvait servir sur les baux d’entretien” témoigne Quentin. L’interface satellite permet de positionner les interventions, en rajoutant une date, un responsable et un code couleur sur leur état d’avancement. Le chef de chantier remplit le formulaire de l’intervention, rajoute une photo, et la valide lorsqu’elle est finie. Ce qui permet d’envoyer un rapport au MOE. Voire de l’intégrer directement sur la plateforme, comme c’est le cas pour la métropole de Rouen, qui s’est mise récemment sur Kraaft.
“Quand on a un marché, ça va me simplifier la vie. En fait c’est ce que je cherche, un outil qui me permette de gagner du temps dans mon travail de tous les jours, parce que les journées sont trop courtes pour faire tout ce qu'on a à faire, et que si on peut gagner de temps là-dessus c’est du temps qu’on peut consacrer à autre chose.” (Quentin Raffaillac-Desfosse, conducteur de travaux chez Viafrance Normandie)
“L'avantage pour moi c'était la remontée d'information et la traçabilité, autant pour la préparation, l'exécution (....) que l'établissement des jalons” détaille Julien. Sur des chantiers importants, les aléas sont le lot du quotidien. La capacité à les expliquer et à les partager au fil de l’eau au client est souvent la raison de la rentabilité du projet. En quelques clics, le chef partage une photo : l’aléa est horodaté, géo-localisé, et le conducteur (lorsqu’il trouve le temps !) peut en faire un rapport en respectant le format du marché.
“Il ne faut surtout pas hésiter à donner des bonnes idées pour faire évoluer l’outil” précise Julien. Chaque mois, les utilisateurs de l’application bénéficient d’une mise à jour automatique, qui reprend les idées les plus populaires remontées par ses utilisateurs.
✅ Simplicité de prise en main sur le terrain pour les chefs de chantier
✅ Moins de déplacements des conducteurs de travaux pour les petites interventions
✅ Interface de suivi cartographique partagée avec le client sur les marchés d'entretien
✅ Suivi en temps réel des aléas de chantier et génération de rapports sur les travaux supplémentaires
✅ Adaptabilité de l'outil et des rapports en fonction du marché
“Quand le chantier est à 3 min du dépôt, je peux y aller. Mais quand j'ai 1h de route, le fait d'avoir à se déplacer c’est une heure de gagnée à l’aller, une heure de gagnée au retour : deux heures dans la journée où je fais autre chose.” (Julien Bourguignolle, conducteur de travaux chez Viafrance Normandie)