Le 19 janvier 2022, nous avons rencontré Azzedine Bakiri, chef de chantier chez Locatra. Filiale du groupe belge Infra International, qui compte 2 600 collaborateurs, cette entreprise est spécialisée dans les travaux de réseaux électriques et de gaz.
L’agence travaux en croissance travaille exclusivement sur les réseaux parisiens, et le contexte urbain n’est pas toujours facile pour mener à bien les chantiers. “En ce moment, on commence la rénovation d’une artère Enedis pour remplacer des câbles haute tension” nous raconte Azzedine. Le chantier traverse la rue de Sèvres avec plusieurs ramifications dans la rue du Bac, en face de Sciences Po, et continue vers Matignon et les ministères. “Dans ce quartier, il y a toujours des manifs. À chaque événement, on doit sécuriser les chantiers sur ordre de la mairie ou de la police. (...) On a eu un peu de casse, un jour j’ai même vu un de nos conteners renversé à la télé.”
Dans ce genre de contexte, il faut demander des autorisations en permanence, garder une trace de tous les points d’arrêt qui ne sont pas de la responsabilité de l’entreprise, et se préparer à des contrôles surprises d’Enedis.
“Avant, on envoyait les points d’arrêt par mail à une secrétaire dans le Nord pour qu’elle le formalise dans la vie du chantier afin de l’intégrer dans les attachements.” Aujourd’hui, certains donneurs d’ordres ont développé leurs propres outils pour remonter ces événements de chantier (EPlan pour Enedis et TravoDoc pour GRDF). Mais l’adoption de tous ces logiciels et la lourdeur administrative ne sont pas adaptés à la réalité du terrain, et beaucoup d’employés se replient sur la solution WhatsApp ou des simples photos par SMS.
“J’ai 3 chantiers sur mon Kraaft. L’appli est simple, pour moi c’est un jouet” continue Azzedine. “C’est comme si on faisait un groupe WhatsApp par chantier, mais dans un outil pro. (...) On a accès à tout l’historique du chantier, on peut voir les documents en cas de contrôle”. L’intérêt c’est d’avoir accès à toutes les photos de chantier, horodatées et géo-localisées, et de retrouver à tout moment l’historique des événements, soit par ordre chronologique soit sur une carte satellite.
Mais pour Azzedine, Kraaft n’est pas qu’une messagerie ! L’application, qui digitalise le journal de chantier, permet aussi de remonter les points d’arrêt. ‘L”autre jour, Gucci a fait retarder notre chantier, car leur tapis rouge passait là où on devait s’installer pour bosser. Et ça par exemple c’est un point d’arrêt, d’où l’importance d’avoir les points d’arrêts dans Kraaft”. Avec une simple photo, une vidéo ou une note vocale, l’information remonte. Le conducteur de travaux peut réagir en temps réel depuis son ordinateur pour apporter des réponses, et générer un rapport en un clic qu’il partage au client.
“Ce matin, on faisait passer la basse tension, mais comme ils ont pas dégagé on doit justifier le retard, du coup on montre la preuve qu’on a cassé le béton et on envoie ça au client”.
✅ Simplicité de prise en main par les chefs de chantier
✅ Augmentation des marges grâce à une meilleure valorisation des aléas
✅ Réactivité dans la communication avec le client en cas de points d’arrêt
✅ Documents conformes et à jour accessibles en un clic en cas de contrôles
✅ Centralisation de la donnée de chantier sur un journal de chantier dématérialisé, intégration avec la GED de l’entreprise
“L’appli est simple, pour moi c’est un jouet (...) Tout ce qui est TP, franchement je le conseille à tout le monde.”